Mamadou Saidou Diallo

Journée mondiale du blog : D’où vient le déclic de tenter le blogging ?

Mon attachement à la lecture depuis quelques années m’a conduit à l’écriture. Au début, j’écrivais ce que lisais, des citations, des passages marquants etc. N’est-ce-pas le propre du débutant ? Au fur et à mesure, j’ai tenté l’écriture en me fondant sur l’actualité, les phénomènes sociaux étant étudiant sociologue. Je parlais aussi de ma culture, bref je faisais des analyses que les gens trouvaient pertinentes sur divers sujets. J’ai songé au blog après plusieurs recommandations venant de mes lecteurs.

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Pour la petite et humble histoire

Pour la petite histoire, loin de chatouiller ma vanité, depuis quelques années, je me suis donné cet exercice d’user de mon compte Facebook pour partager des posts relatifs à la culture, à l’actualité, à la religion, aux phénomènes sociaux à la subtilité…

Se fondant sur cet effort modeste et l’impact que recèlent mes posts, l’angle d’attaque ainsi que la qualité de l’analyse, nombreux sont ceux et celles qui m’ont enjoint en privé et sous les commentaires de créer un blog sur lequel partager mes écrits.

J’entendais parler du blogging, je n’étais pas tellement imprégné des contours et des pourtours de cette activité professionnelle. J’ai effectué autant de recherches, j’ai consulté beaucoup de personnes etc.

L’année 2024 a matérialisé les recommandations

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Des années se sont écoulées et cette année, lorsque le concours a été lancé, mon cher ami Diarouga Balde, bloggeur sur https://lesvraisgens.mondoblog.org/ depuis 2021, lui qui a été l’une des personnes à m’encourager à créer un blog, m’a identifié sous la publication de l’appel à candidature lancé sur la page Facebook. Je me suis hâté de consulter l’annonce et j’ai décidé cette fois-ci de tenter ma chance pour intégrer la plus grande plateforme de blogging de l’espace francophone.

Certes, le sujet était facile, mais vu le désir ardent de faire « un coup réussi », autrement dit d’intégrer vaille que vaille Mondoblog pour la première participation au concours 2024, j’ai perdu les repères. De temps en temps, le sujet devenait confus pour moi et pourtant il était très concis. J’ai écrit plusieurs textes qui, par finish, ne me convenaient pas. (Rire)

L’assistance précieuse de mon cher bloggeur

J’ai consulté mon ami Diarouga Balde à propos de l’impasse qui caractérisait ce moment. Il m’a dit ceci : « Tu as plusieurs textes sur ton compte mon cher, choisis-en un et retravaille-le, j’ai confiance en toi, tu seras retenu ». La confiance est un facteur de motivation. Avoir la considération des gens, c’est l’équivalent de porter un fardeau lourd sur les épaules. Je devais inéluctablement malmener mon cerveau afin de produire un texte remplissant tous les critères requis pour la participation qui signerait mon avènement chez Mondoblog.

Enfin, je m’en tenais à un sujet et à un texte

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Dans la foulée de la réflexion, j’ai pensé à un texte que j’avais écrit sur le mariage précoce, en m’inspirant d’un phénomène réel dans ma société. J’ai jugé nécessaire de le retravailler en y intégrant certains aspects pour corroborer avec la thématique principale du concours. Chose que j’ai faite avec enthousiasme. J’ai passé du temps à le retravailler et non à le parfaire, la perfection n’est pas humaine. (Rire)

Je devais tenir compte des critères édictés par les organisateurs tels que la syntaxe, l’orthographe, la qualité de la narration, la créativité… J’ai griffonné un texte de 4449 caractères et j’ai soumis avec un grand espoir d’être retenu. Des mois se sont écoulés, parmi les 500 candidatures selon Mondoblog, 58 ont été retenues et heureusement je faisais partie de ce nouveau groupe destiné à intégrer la plateforme Mondoblog dirigée par l’atelier des médias de la Radio France internationale (RFI).

La gratitude est une vertu, n’est-ce-pas ?

Merci à tous et à toutes sans distinction pour la lecture constante de mes écrits, les partages, les messages, les débats autour de certains posts, les recommandations, les critiques, les outrages, la considération etc. Dorénavant, nous poursuivrons aussi l’aventure à travers ce blog qui est à nous tous.

« Quelle que soit la valeur du présent fait à un homme, il n’y a qu’un mot pour témoigner la reconnaissance inspirée par la libéralité, et ce mot c’est : merci »

Étrange destin de wangrin de Amadou Hampate Ba
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L’aventure vient de commencer, bienvenue à bord pour une destination radieuse. Je crois au pouvoir de l’écriture dans l’optique de pallier convenablement les pathologies dont souffre la société.


Absence notoire de légitimité de la plupart des « enseignants-chercheurs » dans les universités guinéennes

Graduation day.A mortarboard and graduation scroll on stack of books with pencils color in a pencil case on blue background.Education learning concept.

L’enseignement supérieur guinéen est confronté à d’énormes problèmes, parmi lesquels le manque de légitimité de la majorité des « enseignants-chercheurs » dans les universités. La loi L0016 sur l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique stipule que le doctorat est le diplôme requis pour être enseignants-chercheurs à l’université. Cette situation n’est pas sans implications négatives qui interfèrent à la brillance de l’université guinéenne.

Happy mature teacher and his two students e-learning on computer at campus.

Un problème qui mine l’enseignement supérieur guinéen

L’un des problèmes majeurs de l’université guinéenne, outre les défaillances institutionnelles et infrastructurelles réside aussi dans l’illégitimité formelle des enseignants. Dans notre pays, ils sont nombreux les licenciés et maîtrisards qui dispensent des cours dans les universités. Une situation qui perpétue l’enseignement supérieur guinéen dans le gouffre de la non-reconnaissance dans le monde scientifique.

Une situation déplaisante

En réalité, il y a des règles sine qua non qui régissent tout domaine. Dans l’enseignement supérieur, l’une des conditions pour être enseignant à l’université c’est d’obtenir le doctorat en soutenant une thèse devant un jury habilité et légitime scientifiquement. Cependant, en Guinée les docteurs sont rares dans nos instituts d’enseignement supérieur.

Selon des données recueillies sur ce site https://guineematin.com/2024/06/13/recrutement-de-250-enseignants-chercheurs-une-mesure-urgente-et-essentielle-pour-la-guinee/, « seulement 22,44% des enseignants-chercheurs en Guinée possèdent un doctorat, le diplôme requis pour ce titre selon la loi L0016 sur l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique. En revanche, 38,81% détiennent un Master, 21,92% une Maîtrise, et 9,91% une Licence. » Ces données dénotent un manque criard d’enseignants-chercheurs qualifiés dans nos universités.

unshplas.com

Rappelons, la reconnaissance de nos universités passe par la qualification de ceux qui dispensent les cours dans ces instituts d’enseignement supérieur. Cette situation alarmante explique notre absence sans cesse dans les classements des universités francophones de façon particulière et africaines dans le cadre général.

D’aucuns peuvent penser que le diplôme n’est pas déterminant pourvu que l’enseignant « maîtrise » son cours, un argument irrecevable dans le monde scientifique. L’enseignement supérieur est caractérisé par la recherche et l’on ne peut faire des recherches reconnues de par leur scientificité que lorsqu’on est légitime et cette légitime s’acquiert par l’obtention des grades requis pour cela d’où la nécessité de penser à cet aspect.

Des critères à remplir

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Les critères de performance d’une université se mesurent entre autres à la recherche scientifique qu’elle produit à travers les enseignants-chercheurs, à l’élévation des grades, à l’agrégation des professeurs dans certains domaines, à l’accréditation des programmes pédagogiques, à la qualité infrastructurelle, à l’ouverture de l’université et à sa reconnaissance dans le monde scientifique, à travers des productions scientifiques de qualité, ainsi qu’à son engagement dans la formation continue pour les trois cycles (Licence-Master-Doctorat) pour ne citer que ceux-là.

En s’appuyant sur ces critères ci-dessus, nous pouvons avouer avec remords que nous sommes loin d’avoir des universités reconnues et des enseignants-chercheurs qualifiés. Ceci ne veut pas dire que des enseignants-chercheurs répondant aux normes requises n’existent pas dans notre pays, mais le taux est très minime par rapport aux besoins pressants.

L’État guinéen doit œuvrer à changer la donne

Nous interpellons l’État guinéen à œuvrer dans la formation des enseignants-chercheurs qualifiés, à faciliter les trois cycles de formation à travers des accompagnements, à bâtir des infrastructures universitaires efficaces, à financer convenablement l’enseignement supérieur guinéen et la recherche scientifique, bref faire en sorte de disposer d’un système universitaire avec toutes les qualifications et tous les critères requis.

Pour rappel, cet écrit n’est pas une offense à l’endroit de ceux qui s’évertuent malgré leur illégetimité scientifique à donner des cours dans les universités, plutôt émettre un cri de cœur à l’endroit des autorités afin d’œuvrer pour changer positivement la donne et inscrire la Guinée dans la course du monde scientifique.


Retour des pèlerins : regard d’un observateur

Après le témoignage de foi, la prière, l’aumône, le jeûne, le pèlerinage constitue le cinquième pilier de l’islam. Son accomplissement est conditionné entre autres par la santé mentale et physique, posséder les frais de déplacement, disposer d’une viatique suffisante pour la famille

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Le Hajj et ses vertus

C’est un acte de dévotion qui se manifeste par l’intention, la station à Arafat, la circumambulation, la marche entre safa et marwa. C’est aussi une pénitence, beaucoup de prières intenses, bref un retour à la source, une purification par excellence. Le prophète Muhammad ﷺ affirme, « celui qui accomplit le Hajj pour l’amour d’Allah et ne commet pas d’actes obscènes ni ne fait le mal reviendra comme le jour où sa mère lui a donné naissance. » Autrement dit ses péchés sont expiés parce que le bébé n’a pas de péchés. Ce qui revient à dire que le pèlerin entame désormais une nouvelle vie religieuse et doit la mener avec chasteté et beaucoup de circonspection.

Le constat dans la société

De nos jours, nous constatons que certains pèlerins une fois de retour à la Mecque procèdent à des cérémonies démesurées en déphasages avec les prescriptions islamiques. Certains sont accueillis par des liesses accompagnées des chaînes musicales, de la danse, etc. C’est une suite d’événements et de dilapidation de fonds qui se succèdent. Ce constat devient de plus en plus récurrent dans nos sociétés et mériterait d’être revu et analysé.

Quelques attitudes à adopter par le musulman

Le musulman part en pèlerinage pour remplir le cinquième pilier islamique comme susmentionné et repartir sur des nouvelles bases en ayant ses péchés expiés. À son retour, il doit remercier le tout puissant ALLAH de l’avoir permis d’effectuer cette dévotion qui n’est pas donnée à tout le monde, bénir et invoquer ceux qui viendront lui rendre visite dans la plus grande humilité et convenance loin des orchestres. En se fondant sur des enseignements prophétiques, ses invocations seront exaucées. La logique voudrait que ces moments soient empreints de prières et d’abstinence à des plaisirs mondains qui se traduisent par des cérémonies d’envergure, ostentatoires et d’euphorie exagérée.

Mise au point à apporter

À noter que cet écrit n’est pas un procès pour ceux qui le font, l’auteur n’a pas cette prétention, il veut juste peindre un phénomène qui pour lui est inquiétant et tend à devenir un construit social s’il ne l’est pas déjà. Le construit social s’explique par la création et l’institutionnalisation des faits pour devenir des normes et des traditions dans la société.

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Une prière

Ainsi, nous prions le tout puissant ALLAH d’exaucer leur pèlerinage. « Le Hajj exaucé n’a d’autre récompense que le paradis. » affirme le prophète. Qu’Allah accorde aux autres la capacité de l’effectuer, qu’il fasse de nous des fidèles musulmans en parfaite adéquation avec les prescriptions islamiques.


Goulet d’étranglement et défis du système LMD guinéen

Il y a plus d’une décennie, plus précisément en 2007, la Guinée se soumettait à l’ordre florissant qui avait pour but d’harmoniser l’enseignement supérieur, faciliter les intégrations, les équivalences et favoriser la mobilité des étudiants partout où le système LMD existe. Plus de quinze ans après son institutionnalisation, le constat révèle plusieurs incommodités qui mériteraient d’être revues pour son bon fonctionnement dans le pays.

Introduction sur le système LMD

Au-delà de son retard dans plusieurs domaines par rapport à la sous-région, à l’Afrique et au monde, la Guinée est aussi très en retard sur le plan de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il y a plus d’une décennie, plus précisément en 2007, la Guinée se soumettait à l’ordre florissant qui avait pour but d’harmoniser l’enseignement supérieur, faciliter les intégrations, les équivalences et favoriser la mobilité des étudiants partout où le système LMD existe.

Le LMD est un système comme tout système qui a ses avantages et ses limites. Dans un pays comme le nôtre caractérisé par un retard notoire et une carence d’épanouissement palpable dans plusieurs domaines, les limites du système LMD paraissent plus apparentes que les avantages. Notons, le LMD est un système de formation et surtout d’auto-formation dans la mesure où l’étudiant est au cœur de son apprentissage universitaire. Nous n’allons pas entrer dans la profondeur du système, plutôt émettre une analyse superficielle sur lui et ses limites en Guinée.

Aperçu et défis pour un système LMD réussi

Récapitulons, le LMD est un système imposé pour des fins d’harmonisation. Pour son bon fonctionnement dans un pays, il requiert de remplir certains critères entre autres :

  • Des infrastructures universitaires modernes répondant aux normes d’une digne université ;
  • Des enseignants-chercheurs remplissant les critères requis pour l’être, ayant le grade de docteur (Bac+8) dans les conditions normales ou être thésard ;
  • Des Bibliothèques très bien équipées pour l’exploration et la recherche ;
  • Des possibilités de poursuivre jusqu’au doctorat pour faire fructifier et avancer la science, à travers des mémoires, des thèses, des découvertes, etc.
  • Des laboratoires d’analyses, de recherche, etc.
  • L’accès à l’internet et tout ce qui évolue avec. (Wi-Fi ; Bibliothèques numériques ; Revues scientifiques, etc.).

La liste n’est pas exhaustive, il y a plusieurs facteurs à prendre en compte pour songer avoir un système LMD efficace et espérer rester dans la course du monde scientifique.

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Limites du système en Guinée

Le constat alarmant révèle que l’enseignement supérieur guinéen est confronté à d’énormes écueils qui interfèrent à sa brillance. Les infrastructures universitaires ne sont pas efficaces et les effectifs sont pléthoriques. Un cours à l’université de 150 heures, le professeur ne dispense que 45 heures et les autres 105 heures sont dédiées à l’étudiant. C’est à lui de combler ce vide pour avoir une certaine appréhension du cours dans un environnement où les conditions pour la recherche ne sont pas réunies.

Les bibliothèques universitaires manquent d’équipements, elles ne répondent pas aux critères requis d’une bibliothèque universitaire moderne. La bibliothèque de l’université de Sonfonia (UGLC-SC) que j’ai eu l’occasion de fréquenter est une parfaite illustration. La recherche scientifique peinent à voir des jours meilleurs. Les étudiants qui se démerdent à faire le master voire le doctorat se confrontent à des problèmes liés à la documentation etc.

Bref les conditions pour un système LMD réussi et efficace en Guinée ne sont pas réunies pour le moment au regard des réalités persistantes.

Appel à l’endroit de l’État

Nous implorons à l’État guinéen de faire de l’éducation nationale une priorité à travers des actions concrètes afin de changer positivement la donne. Repensons le LMD, adaptons-le, rendons-le efficace et efficient. Cela passe forcément par un réel engagement de l’État et par le concours de tout le monde. Avec une volonté farouche, les moyens pour le faire n’en manquent pas, c’est la question de la priorité jumelée à certains virus atteints par nos dirigeants qui interfèrent à cela malheureusement.


La compétence n’a pas de genre

Le monde dans lequel nous vivons est aussi caractérisé par la récurrence de la question du genre. Une préoccupation tout-à-fait légitime mais qui peine jusqu’à présent à être effective dans certains pays. Ce billet vous propose une analyse sur ce phénomène s’inspirant sur une réalité récente de la Guinée et du Sénégal, en faisant des analogies et en donnant des exemples concrets à travers le monde.

Image prise dans une tribune de Ousmane Diagana.

D’où vient l’inspiration ?

Dans un monde où la compétence n’a pas de genre particulier, il incombe de responsabiliser aussi les femmes. En Guinée le premier ministre avait notifié que le gouvernement serait composé de 30% de femmes, une promesse qui n’a pas été ténue. L’autre constat vient du Sénégal où le nouveau gouvernement ne comporte que 4 femmes ministres parmi 25, l’équivalent de 16%.

Effets, approche genre et développement

Ces situations ont suscité des revendications légitimes de la part de certains organismes des droits de femmes dans les deux pays respectifs. En se fondant sur l’approche genre et développement, je pense qu’il est plus que primordial de revoir cet état de fait alarmant qui consiste à réduire les femmes par le biais des construits sociaux que nous avons érigés en normes.

Les théoriciens du genre et développement pensent qu’il ne peut y avoir un développement équilibré et harmonieux sans la participation active de la couche féminine et cela est évident. Lorsque nous prenons les pays comme le Rwanda, la Namibie, l’Afrique du sud, ce sont des pays où l’égalité homme et femme est effective sur différents domaines de la vie, même si j’ai du mal parfois avec l’expression « égalité » qu’à cela ne tienne.

Des pays qui se démarquent

Au Rwanda, il y a plus de 60% des femmes à l’hémicycle et elles occupent la moitié des postes ministériels selon des statistiques de 2022. La Namibie aussi s’illustre dans ce sens où nous avons 46% des députés qui sont femmes et 56% des postes liés à des compétences techniques sont occupés par elles. Ce qui classe le Rwanda et la Namibie dans le top 10 des meilleurs pays au monde en termes d’égalité homme – femme selon des statistiques mis à jour le 22 octobre 2019 derrière les pays scandinaves en l’occurrence, Islande, la Norvège, la Suède et la Finlande. Ces données ne font pas allusion uniquement au domaine politique, d’autres domaines aussi font partie comme l’accès à l’éducation, à la santé et même le plan économique y est inclus…

Que vais-je dire brièvement ?

Dans un monde où la compétence n’a pas de genre, la responsabilisation des femmes revêt un facteur incontournable pour l’émancipation de nos sociétés. De la même manière qu’il y a des hommes très compétents, également, il y a aussi des femmes très compétentes. De la même façon aussi qu’il y a des hommes plus compétents que certaines femmes, également, il y a aussi des femmes plus compétentes que certains hommes. La qualification n’a pas de genre, elle est en nous tous.

Alternatives

Au regard de ces faits, je ne préconise pas de les responsabiliser juste pour le faire, plutôt le faire en tenant compte de plusieurs facteurs entre autres : la compétence, l’expertise, la convenance à l’image des hommes. Je suis personnellement persuadé qu’il y a des activités/fonctions exclusives aux hommes et d’autres exclusives aux femmes, mais dans les instances étatiques de prise de décisions et dans plusieurs domaines de la vie, leur présence et leur participation demeurent impératives et engendrent des effets très positifs à bien des égards.